jeudi 15 mars 2012

Ma journée de la femme

  Je l'ai fêtée avec quelques jours de retard. Il y a deux jours, mon mari, en congé, m'a dit : « Reste au lit, je m'occupe de tout, c'est ta journée de la femme ».

  Je suis restée au lit jusqu'à midi. A l'heure du déjeuner, je me suis levée sans enthousiasme. Monsieur avait habillé les enfants, leur avait donné leur petit déjeuner, avait joué avec eux, et commençait à préparer leur déjeuner. Je suis restée un peu assister au repas – après tout, les enfants font aussi un peu partie de ma vie de femme. Mais cela m'a fatiguée.

  Je suis retournée faire une sieste. Quand je me suis levée, j'étais seule, Monsieur avait rangé la cuisine et emmené les enfants faire les courses. Alors je suis sortie deux heures, pour m'occuper de moi, rien que de moi.

  J'ai retrouvé toute la famille au parc. Monsieur avait rangé toutes les provisions, et rhabillé les enfants pour sortir. Il déambulait entre les balançoires à ressort et le toboggan. Je me sentais déjà mieux.

  Nous sommes rentrés ensemble. J'ai tenu à donner à dîner moi-même aux enfants, malgré les encouragements de leur Papa à aller me reposer.

  Quand ils ont tous été couchés, j'ai poussé un soupir de soulagement en m'effondrant sur le canapé.

« Heureusement que tu étais en vacances, ai-je déclaré à mon mari. Une gastro-entérite, ce n'est pas grave, mais c'est épuisant. Sans toi je n'aurais même pas pu passer chez le médecin. »

  C'était ma journée de la femme. A vrai dire je préfère les autres.

5 commentaires:

  1. Dommage que tu aies grillé ton joker pile le jour de la gastro...

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  2. Vive la gastro, puisque sans gastro, pas de journée de la femme... C'est bien ce qu'il faut comprendre ? Et puis, bon rétablissement !

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  3. <a href="http://20 mars 2012 à 01:43

    Eh bien si, et à toute la famille d'ailleurs. Mais figure-toi que mon mari est quand-même parti travailler... pour revenir épuisé à 16 heures.

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