C'est une robe, verte, légère, estivale, que Marie-Lucie s'apprête désormais à enfiler. Elle hésite : quelle taille choisir ? Elle opte pour le 44, la plus petite, et tire le rideau. Avant de ressortir, revêtue de ladite tenue. Visiblement, elle aurait dû prendre la taille au dessus, on tremble un peu que les coutures ne succombent, que le tissu ne résiste pas - une coupe un peu plus large serait plus flatteuse pour la silhouette, en accuserait moins les débordements généreux. Un instant, c'est ce que se demande Marie-Lucie, qui jette un regard sur la taille 46 accrochée au mur de la cabine. L'hésitation est de courte durée. Sur un ton ferme et définitif, Marie-Lucie tranche :
"46 ? Je n'en suis pas encore là."
Et retire le rideau.
Le pouvoir des chiffres...
RépondreSupprimersituation vécue et revécue!
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