dimanche 28 juillet 2013

Tag de vacances (#4) !

Vous l'avez remarqué, la blogosphère tourne au ralenti et moi-même, je le reconnais, je n'ai pas été très assidue sur mon blog ces jours derniers... la faute au beau temps et aux longues heures passées à l'extérieur. Cela ne m'empêche pas, je vous rassure, de garder en tête le déroulement de mes aventures de la semaine afin de vous les relater très bientôt par le menu (au programme, des histoires de fraises des bois et de petit lapin, rien que du bonheur – restez connectés !).

 Pourtant, j'ai ouvert mon ordinateur ce soir, pleine de remords à l'idée que je n'avais pas encore répondu au tag de la blogueuse le petit bonheur, et bien consciente que le temps ensoleillé ni les longues soirées du mois de juillet ne constituent des excuses suffisantes pour me dispenser de remplir mes pressantes obligations de blogueuse.

 Avec mes remerciements au petit bonheur pour avoir pensé à moi et osé me tiré de la torpeur estivale où je me prélasse, je vous livre ma participation à ce tag, intitulé Liebster Award. Vous constaterez tout de même qu'il est comme imprégné d'un petit air de vacances... histoire de le distinguer des précédents tags auxquels j'ai pu déjà répondre.

liebster award  

Pour commencer, voici mes réponses aux onze questions posées par le petit bonheur :

 

1. Une chose, un détail qui te met à coup sûr le cœur en joie ?

 Une bonne bière blanche bien fraîche parfumée à la framboise, ou à la pêche, ou au pamplemousse, je ne suis pas difficile. Quant au cadre, je ne suis pas exigeante non plus, une simple terrasse avec vue sur mer ou sur un lac de montagne.

 2. Une lecture inoubliable ?

 La carte du bar ou du café (cf question n°1), ou bien celle de la pizzeria. C'est quand-même mieux que la liste des fournitures scolaires pour la rentrée, non ?

 3. Quand tu visites un nouvel endroit, que vas-tu voir en priorité ?

 En général, quand j'arrive sur un lieu de vacances, le supermarché. Et puis, une fois que les placards sont remplis, un beau paysage local, pour vérifier si c'est aussi beau que sur les photos...

 4. Quelle qualité apprécies-tu le plus ?

 La douceur (du climat), la ponctualité (des pizzas à emporter (cf question n°2)), la fraîcheur (du rosé) et la bonne humeur (de tous !)

 5. Quel défaut t'est insupportable ?

 La grisaille, que ce soit celle du temps, ou de ceux qui font trop souvent grise mine. Je préfère les gens souriants, et puis cela rend mieux sur les photos.

 6. Un leitmotiv dans la vie ?

 J'hésite entre « Vivement les vacances ! » et « C'est quand l'apéritif ? »

 7. Ton plus grand bonheur ?

 Le soir de l'arrivée, après 800 kilomètres, le déchargement de la voiture, les courses au supermarché (cf question n°3) et le coucher des enfants, s'asseoir sur la terrasse ou sur le balcon et se réjouir, en admirant le point de vue, des vacances qui viennent de commencer.

 8. Une vue, un lieu qui te réjouit le cœur ?

 Un versant de montagne au soleil couchant... J-5 !

 9. A part l'indispensable et strict nécessaire, un truc que tu n'oublies jamais d'emporter dans tes valises ?

 J'ai un abécédaire au point de croix entamé il y a plusieurs années. Je le prends à chaque fois, et à chaque fois je n'y touche pas de tout le séjour...

 10. Une rencontre inoubliable ?

 Un vendeur de saucissons secs sur un marché savoyard.

 11. Ton moyen de locomotion préféré et pourquoi ?

 La marche à pied ! C'est gratuit, écologique, garanti sans embouteillage ni accident, et surtout c'est à pied qu'on profite le plus du paysage.

 

Je n'ai pas terminé mon travail... je dois encore vous livrer onze révélations sur moi-même. Je devine votre impatience, mais il est un peu tard pour me lancer dans cette nouvelle tâche plus ardue encore que la précédente... d'autant qu'il est tout à fait l'heure de servir la bière blanche au pamplemousse que j'évoquais dans la première question.

Je vous dis donc à bientôt !

jeudi 18 juillet 2013

2 ans : Joyeux anniversaire !

Déjà deux ans ! C'est l'âge – presque canonique sur la blogosphère – qu'atteint aujourd'hui-même ce blog. Deux ans depuis sa naissance, pleine de promesses et d'inconnu, deux ans que je le nourris, je l'apprivoise et que billet après billet, commentaire après commentaire, nous tissons des liens de plus en plus étroits entre nous et avec ceux qui nous entourent sur le web.

 

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Car lancer un blog, finalement, c'est comme avoir un enfant : on croit savoir à quoi s'attendre, et on se rend compte petit à petit qu'on n'avait rien prévu du tout.

Rien prévu du temps qu'il nous prendrait, des soins qu'il nous demanderait, des progrès qu'il effectuerait et de la personnalité qu'il développerait. Et surtout, rien prévu des liens qui se créeraient, autour de lui, avec d'autres personnalités, lecteurs et blogueurs, dont certains, de commentaire en commentaire, de mail en mail, deviennent des amis comme on sympathise jour après jour à la sortie d'école ou au jardin public.

Ainsi je vous propose un petit bilan du développement psycho-littéraire de mon blog au cours de sa deuxième année :

  • Parce que grandir, c'est affirmer sa personnalité, ce blog a adopté, pour son deuxième printemps, la nouvelle apparence fleurie que vous lui connaissez désormais.

  • Essentielle, la diversification alimentaire ! Ce blog a effectué de réels progrès en se lançant dans son premier « food reporting » tout en affichant au grand jour ses préférences en matière de pâtisserie.

  • C'est souvent au cours de la deuxième année que débute l'apprentissage de la propreté : c'est sans doute pour cette raison qu'ont été autant évoqués des sujets tels que les plans à langer et les cuvettes de WC.

  • A deux ans, on aime jouer ! Et ce fut un plaisir pour ce blog de se trouver tagué deux fois (ici et ). La troisième année commence pour le mieux, puisqu'un nouveau tag nous attend chez le petit bonheur...

  • La deuxième année, c'est l'âge d'or des jeux d'imitations... et c'est ainsi que ce blog s'est risqué à imiter trois de ses lecteurs-blogueurs amis, à savoir Ginger, la Belette et Stiop. Et si on continuait encore une année ?

  • Surtout, surtout, au cours de la deuxième année s'accroit intensément le besoin de socialisation. A deux ans, on ne se contente plus de tête-à-tête restreints avec l'auteur de ses jours ! On discute, on commente, on crée des liens avec ses lecteurs, avec d'autres blogueurs, on alimente de son profil facebook, on s'aventure sur Hellocoton où l'on est fier de figurer parfois en une, on découvre régulièrement de nouveaux blogs, on s'émeut des aventures de leurs auteurs, on quitte le terrain des commentaires pour celui des mails, et on projette avec joie des rencontres... car, à deux ans, on distingue bien le virtuel et le réel, mais on préfère encore quand ils se rencontrent.

  • Enfin, parce que, à deux ans, on assimile petit à petit la notion du temps qui passe, on s'imagine déjà, l'année suivante, fêtant ses trois ans, et tout ce que l'on souhaite, comme le dit la chanson, c'est 

« que l'an fini, nous soyons tous réunis ».

Le rendez-vous est pris ?

 

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mardi 16 juillet 2013

Vivre sans eau / vivre sans internet : le match !

Ouf ! Nous avons retrouvé l'eau courante dans notre appartement !

Comme vous le savez, nous sommes rentrés de nos vacances sans wifi samedi dernier, et, alors que je vidais les valises dans le panier de linge sale, mon mari a tenté de rouvrir la vanne d'arrivée d'eau froide qu'il avait coupée le jour de notre départ.

La poignée lui est tout simplement restée dans les mains, non qu'il ait déployé pour l'occasion une force inappropriée (je vous ai dit que ses lunettes de James Bond lui donnaient un faux air de Clark Kent, dixit un de ses collègues ?), mais parce que le robinet était complètement rouillé.

Bref, nous avons passé trois jours sans eau froide (mais avec de l'eau chaude), jusqu'à hier matin où des plombiers ont enfin effectué les réparations nécessaires.

Trois jours sans eau froide, ce n'est pas la fin du monde, mais ce n'est pas très très confortable non plus.

Toujours est-il que je me suis dit que cette épreuve aurait tout de même l'intérêt de fournir matière à un nouvel article sur ce blog, puisque je viens d'expérimenter successivement les deux cas de figure :

 

Vaut-il mieux vivre sans eau froide ou vivre sans internet ?

 

Comptons les points :

 

  •  

    Quand vous n'avez pas d'eau froide, surtout si vous êtes équipé d'un ou de plusieurs enfants, les arguments pour obtenir l'intervention rapide d'un plombier sont tout trouvés (je vous assure qu'au bout de deux jours, ils s'imposent d'eux-mêmes à votre esprit). « Je n'ai pas d'eau, j'aimerais tellement pouvoir laver mes enfants, nous n'avons plus rien à nous mettre, je me brûle les mains en faisant la vaisselle, j'ai failli ébouillanter le bébé, et vous imaginez si nous terminons nos réserves et que nous mourrons tous de déshydratation sans même avoir pris une douche ? ». Tandis que lorsque votre connexion internet vous fait défaut et que vous téléphonez pour la quinzième fois à une boîte vocale qui, au bout de vingt-huit minutes d'attente (dans le meilleur des cas) à écouter la même musique irritante en boucle, vous passera un conseiller incompétent et parlant à peine français, vous aurez beau lui expliquer que « c'est très important, il vous faut absolument une connexion, histoire de vérifier les horaires de la prochaine séance de cinéma, et aussi pour faire les soldes – ce serait dommage de rater la troisième démarque – et surtout pour consulter les commentaires laissés sur votre blog », ces arguments risquent de le laisser totalement froid. Par conséquent, vos ennuis de plomberie risquent bien d'être résolus plus rapidement que la panne de votre box internet. D'ailleurs la dernière fois que cela nous est arrivé, cela a duré trois mois (j'arrive à peine à comprendre comment j'ai survécu).

Vivre sans eau / vivre sans internet : 1/0

 

  •  

    Quand vous êtes privé d'internet, votre boîte de réception déborde. Mais quand vous êtes privé d'eau, ce sont vos paniers de linge qui débordent, et je peux vous assurer que d'une part c'est assez mauvais pour le moral (surtout en rentrant de vacances), et que d'autre part, contrairement à la boîte mail, cela ne se résout pas en quelques clics.

Vivre sans eau / vivre sans internet : 1/1

 

  •  

    En termes de relations sociales et amicales, la panne d'internet peut se révéler très préjudiciable, vous privant de prendre connaissance de l'organisation d'un apéritif sur facebook ou de répondre aux invitations qui pourraient vous arriver par mail. Ceci dit, sans eau courante, vous risquez de refuser les mêmes invitations faute de disposer d'assez de vêtements propres pour les accepter, sans parler du fait que si vous n'avez pas dépensé des trésors d'imagination pour vous laver sans vous doucher (gant de toilette, eau, savon, je cherche le tutoriel sur internet et je vous l'envoie), vous n'êtes peut-être pas dans les meilleures dispositions visuelles et olfactives pour faire autre chose que vous murer à domicile en attendant le retour de l'eau courante.

Vivre sans eau / vivre sans internet : 1/2

 

  •  

    Nous trouvons tous un réconfort certain à exprimer notre désarroi face à la pesante matérialité de notre existence, par exemple quand il s'agit de changer une lunette de WC, ou bien, comme Alphonsine, de se heurter à son banquier, ou, comme So, de résoudre l'énigme des chaussettes célibataires, ou encore d'avoir recours, comme la Belette, à un serrurier chinois, ou enfin de se confronter, comme Ginger, aux humeurs d'un ficus un peu desséché. Sauf que justement, si vous n'avez pas internet, impossible d'émettre la moindre plainte sur un blog... et par conséquent de solliciter la compassion de vos lecteurs qui vous réconforteraient en vous affirmant qu'ils en sont tous passés par là, mais que des jours meilleurs arriveront bientôt pour vous.

Vivre sans eau / vivre sans internet : 2/2

 

  •  

    Last but not least : on se passe difficilement, très difficilement d'internet aujourd'hui surtout lorsqu'on y est habitué. Faire ses courses en ligne, commander des billets de train, espionner ses amis sur facebook, consulter les archives météorologiques de l'année 1956, traduire son blog en pakistanais, autant de besoins vitaux comblés par une simple connexion. Certes. Mais pourtant, je peux vous le dire, si vous êtes privé d'eau courante, et quelque soit par ailleurs l'étendue de ses services rendus, ce n'est pas google qui va tirer votre chasse d'eau.

Vivre sans eau / vivre sans internet : 3/2

 

Je crois que la démonstration est claire ! Si vous aviez à choisir entre un logement sans plomberie ou un logement sans internet, choisissez le second. Et rappelez-moi de téléphoner à notre prochain hébergement de vacances, histoire de vérifier l'état de la plomberie...

 

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A la limite, je pourrais me contenter d'un puits
(à condition d'avoir du très haut débit)

 

 

 

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dimanche 14 juillet 2013

De retour !

Et voilà ! Je suis de retour après cette semaine de vacances à Kermorlec, de retour à la vie réelle dans le domicile familial, et de retour à la vie virtuelle puisque je baigne à nouveau, non plus dans les eaux fraîches et vivifiantes de l'Atlantique, mais dans les ondes invisibles et bienfaisantes du wifi...

Voici, en quelques points, les nouvelles de mes vacances très réussies, nouvelles que vous attendiez tous, je le sais, avec la plus grande impatience.

  • Nous avons fait bon voyage, à l'aller comme au retour, tous les six dans notre nouvelle voiture familiale (tous les huit en comptant Joe et le monsieur du GPS)

  • Contre toute attente, nous avons très bien vécu notre réclusion loin de tout wifi. Pour tout vous dire, nous n'avons pas même allumé le téléviseur ni branché nos ordinateurs. Nous nous sommes même habitués à n'apercevoir qu'une ou deux voitures par jour dans le hameau de Kermorlec, où aucun réverbère ne brille une fois la nuit tombée et où les téléphones eux-mêmes ne captent qu'aléatoirement. Loin de toute civilisation, nous avons sympathisé avec les moineaux nichant derrière la gouttière ainsi qu'avec un gros crapaud moucheté qui venait chaque soir nous rendre une courtoise visite vespérale.

  • Nous avons finalement bu assez peu de cidre, lui préférant la bière bretonne, dont nous avons d'ailleurs rapporté un pack (que nous ne pouvions pas boire sur place étant donné qu'il servait de cale-porte entre la cuisine et la terrasse afin de faciliter l'arrivage des cacahuètes et des merguez jusqu'à la table).

  • Nous nous sommes réconciliés avec notre GPS. Nous lui pardonnons désormais ses écarts de conduite, il admet maintenant que nous ne suivions pas ses indications à la lettre. Grâce à lui nous avons découvert de charmants petits chemins de campagne à peine carrossables et bien des fois il nous a mené à bon port (et bonne plage).

  • J'ai été très déçue néanmoins sur un point. On m'avait vanté les charmes du crachin breton, les agréments de l'humidité locale, les bénéfices des intempéries régionales ; je gardais moi-même de mes séjours précédents de nombreux souvenirs de grisaille et d'averses. J'avais donc préparé mes bagages en conséquence, acquérant pour l'occasion un ciré jaune, des bottes en caoutchouc, une marinière rayée bleue et blanche et un gros pull marin afin de faire couleur locale (il paraît que les coiffes bretonnes sont passées de mode depuis une ou deux saisons). Imaginez mon désarroi : au lieu de vent et de pluie, le soleil et la chaleur, des températures étouffantes, pas une goutte de pluie, à peine un nuage dans le ciel pendant des jours et des jours. Le pire c'est que les bottes en caoutchouc m'ont laissé des marques de bronzages des plus disgracieuses.

  • Nous avons vu (pêle-mêle) des grands-parents, un oncle, une grand-tante, un grand-oncle, des amis, puis encore un grand-oncle et une grand-tante, et encore des amis, et certains plusieurs fois d'ailleurs. Autant dire que nous avons été bien occupés. Il a dû nous rester deux ou trois créneaux de libre sur la semaine, pas plus (ceux que j'aurais pu te consacrer, Galéa, si tu avais été dans la région à cette date...).

  • Dans ce contexte people très dense, nous avons testé de nouveaux concepts encore tout à fait inédits, notamment le concept du « quatre goûters dans l'après-midi » qui consiste à enchaîner, après un déjeuner consistant chez de premiers hôtes, des crêpes bretonnes chez les suivants, un gâteau breton sous un troisième toit, des muffins au chocolat sous le quatrième et une coupe aux petits suisses-fruits rouges-chantilly-coulis de chocolat-glace à la vanille de retour chez nos premiers hôtes. Nous avons également expérimenté, tout aussi innovant, le concept du « quatre goûter en un » : muffins-crêpes-gâteau breton-cidre-confiture-nutella-brioche-chouquettes-smarties, le tout sous un seul et même toit cette fois. Dans les deux cas, autant vous dire que le dîner est superflu, une petite bière suffit, histoire de se réhydrater (on transpire beaucoup sous un ciré jaune et un pull marin par 35 degrés à l'ombre).

  • Autre concept expérimenté (conséquence des deux points précédents) : les « vacances où, quand tu rentres, tu es plus fatigué que quand tu pars ». C'est un peu déstabilisant. Au point que le jour du retour, après avoir chargé la voiture avec les valises, les pommes de terre cueillies en plein champ, les enfants, et les restes de gâteau breton, nous nous sommes dit, mon mari et moi : « enfin une journée tranquille, entre nous, sans un déjeuner chez une tante ou un goûter chez une grand-mère, juste un pique-nique à midi et quelques huit cents kilomètres à parcourir. Ouf !»

 

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Un phare, de l'eau, des bateaux,
c'est un peu cliché mais c'est quand-même joli, non ?


Et c'est ainsi que nous sommes rentrés, assez épuisés mais ravis de nos vacances ensoleillées. Il nous reste trois semaines pour évacuer la fatigue accumulée avant le prochain départ en vacances.

En attendant, je m'en vais de ce pas passer un coup de fil pour faire venir un plombier qui veuille bien nous remettre l'eau froide dont nous sommes privés depuis notre retour. Parce qu'à Kermorlec, on n'a peut-être pas le wifi, mais on a au moins l'eau courante (histoire à suivre...).

Et pour vous, les vacances commencent bien ?

 

 

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Et si vous n'aimez pas les bateaux, voici la photo du crapaud

 

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jeudi 4 juillet 2013

Une aventure extraordinaire

Vous ne le savez pas encore, je m'apprête à partir demain vivre une expérience extraordinaire. Bien-sûr, l'extraordinaire est de rigueur sur ce blog et dans ma vie, mais cette aventure-ci surpasse toutes les autres en audace et en intensité.

Ce n'est pas tellement la destination. Je sais d'ailleurs que certains parmi vous, comme Galéa de Sous les galets, y passeront une partie de leurs vacances cet été, un verre de cidre à la main, se nourrissant de crêpes et de kouign aman... Rien de très extravagant.

Ce n'est pas non plus le programme des réjouissances qui sort de l'ordinaire. Un peu de plage, un peu de balades, un peu de crachin, encore un peu de cidre, des amis à voir, de la famille à qui rendre visite, rien de très farfelu.

Ce ne sont pas les dispositions pratiques du voyage qui vous étonneraient. Une voiture familiale remplie à craquer, coffre de toit compris, d'agréables traversées d'autoroutes pittoresques, des haltes poétiques sur les aires de repos à la recherche d'un coin à l'ombre – en cas de beau temps – ou à l'abri – en cas de pluie – où déballer nos jambon-beurre-cornichons en comptant les kilomètres restant, rien de très spectaculaire.

Ce ne sont pas non plus les conditions matérielles de notre séjour qui sont surprenantes. Un gîte en pleine campagne, un jardin, un lave-vaisselle, un aspirateur, des sets de table, un ouvre-boîte, rien qui manque à l'inventaire.

Rien... ou presque.

Car dans le hameau de Kermorlec* qui compte trois maisons et une grange, dans le hameau de Kermorlec, donc... point de wifi.

Pas de mail, pas de blogs, pas de commentaires, pas de notifications facebook, rien. Une semaine coupée du monde, un retour à la nature, à la vie sauvage, à l'essentiel, à l'âge de pierre, une retraite loin du bourdonnement continu de la blogosphère.

Des vacances 100% IRL.

J'en tremble un peu par avance, mais l'excitation à l'approche de cet incroyable défi est la plus forte : vais-je tenir le coup ?

Rendez-vous dans une semaine pour le bilan.

Et en attendant, très bon début d'été à tous !

 

 

* Kermorlec : nom imaginaire destiné à semer les paparazzis

 

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J'emporte quand-même de quoi vous préparer quelques billets pour mon retour...


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mardi 2 juillet 2013

Goûter d'anniversaire : le bilan

Je vous dois des nouvelles : le goûter d'anniversaire de l'un de mes fils avait lieu, vous vous en souvenez, cet après midi même.

Tout va bien, j'ai juste l'impression d'avoir traversé une tornade force 5, suite à quoi j'aurais rencontré une troupe de créatures surexcitées spécialisées dans un humour truculent très... rabelaisien, à faire frémir d'angoisse la Sorcière de l'Ouest elle-même, et sans l'ombre d'un magicien d'Oz pour m'apporter son soutien providentiel.

D'ailleurs j'ai préféré arrêter de compter les décibouges.

Le-magicien-d-Oz1

Dans sa détresse, Dorothée, elle, n'était pas seule

Maintenant que la tempête est passée et les enfants couchés, je vais me réconforter en me servant une petite part du gâteau au chocolat dont j'ai discrètement caché les restes à la cuisine (« Non, Aymeric, désolée, il ne reste plus du tout de gâteau » : ce n'est pas du mensonge, c'est de la légitime défense).

Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est que ma petite dernière, dix mois à peine, dressée sur ses petites jambes dans son parc, a paru trouver tout à fait à son goût le vacarme et l'agitation du moment, frétillant d'aise et riant bruyamment à l'unisson de ses aînés.

anniversaire

La relève est assurée.

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